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Les Femmes de sa vie

Dernière mise à jour : 15 avr. 2019



Les Femmes qu'elle aime sont des battantes, Elles le sont chacune à leur manière, à tous les temps. Dans celui qui passe, ou sous celui qu'il fait, Elles bravent la vie avec ce qu'elles sont, bravent la vie avec ce qui les font.


La Première traverse la vie comme son cœur en orage, s'abritant de la pluie des autres, pour ne plus être ce qu'elle ne voudrait pas, mais, qui, sort d'elle. Sort d'elle, comme le serpent qui surgit, en bête indomptable, après un long sommeil d'hiver. Elle se bat, se bat contre la bête, se bat contre elle-même, la Belle. Elle a tant de force. Elle l'oublie, souvent, facilement. Préfère faire dans le faux semblant. C'est plus simple. C'est plus beau ce qu'on voit de nous, dans les yeux des autres. C'est plus ce qu'ils attendent. Elle oublie, souvent, facilement, que ceux qui l'aiment ne l'attendent qu'à Elle, avec toute son âme, et ses travers. Des belles choses et des enfers, la vérité des liens et de qui l'on est, sera, en sécurité auprès des tiennes.


La seconde, construit et transmet. Elle veut, écrire la suite du livre de sa vie, et en préserver les pages nouvelles. Rendre, un peu moins froide la suite, la suite de ce nombre interminable de pages qu'on lui a froissées jusqu'au sang. Dans la vie dont elle n'a vu qu'Injustice, elle donne la vie, et transmet la Paix. Elle transmet ce qui est juste, et n'oublie pas, tout ce qui dans ce Monde ne l'est pas. Elle, vie encore. Après toutes ces fois où on a voulu l'abattre. De ces vies, que la Vie elle, n'épargne pas. Des ces coups du sorts. De ce qui nous aurait enfouit 6 pieds sous terre. Elle, elle, est debout encore, écrivant les nouveaux chapitres du 1er jour de tout le reste de sa vie.


Il y a celle qui se perd parfois dans une prison de verre. C'est pas sa faute. Comme si le maton la guette, le maton l'agresse. La domination réveille, une douleur viscérale, qui t’évanouirais presque.. Elle tape, tape, tape jusqu'à épuisement sur les parois de sa prison de verre. Le temps, le mal, les maux, les torts.. Elle avance dans la Montagne, un poids de mille milliards de tonnes sur le dos. Mais elle n'est pas seule. Elle a les siennes. Elles qui s'aiment, fêlées mais solides, chacune à leur propre manière, essaient de se supporter mais, c'est pas facile de voir l'ancre se décrocher du rivage. Voir le toit, qui nous protégeais hier, se fissurer devant soi sans savoir comment l'empêcher. De fêlures qui restent ancrées à jamais, de combats qui se livrent à jamais. De victoires qui se méritent, de moments sombres, qu'on ne vaincra que petits rayons de soleil, après petits rayons de soleil.


Celle-là, c'est un combat en elle même. Elle se bagarre dans tout. Ça remue, y a du remous. Elle est tellement tout autre de tout ce que tu vois, de tout ce qu'elle te montre, quand tu sais l'entendre, quand tu sais la prendre. La vie d'Artiste c'est épuisant. T'es sollicité de toute part. Pilier dans la vie des siens, elle a sa place, sa sa foie, son sens. C'est le bordel quand son cœur se déchire dans tous les sens. Se battant à chaque instant pour sa place dans son contexte, se battant pour se sentir à sa place dans d'autres contextes. Tout ce que nous on aime, tout ce que d'autres déteste, De la droiture dans les gestes, à la cisaille dans la bouche d'où qu'ils viennent, qui ils soient. On les emmerde dans tous les contextes. Cramée, t'as qu'à croire, l'esprit voyage le soir, réalité, ancrée dans la vie, laisse place à esprit libre dans la nuit. Ailleurs le Monde serait à toi ou presque, Ailleurs y a un autre Monde où tout sera possible.


Elle,est dévouée. Sans cesse,et, jamais ne se plaint, jamais. Jamais l'usure ne la fait plier devant nous.

Jamais l'ombre d'une épaules qui plie devant nous. Elle est le sourire, la bonté, la beauté de l'âme. Elle est pilier. Des siens, et pourrait l'être du Monde. Et sa bienveillance sourie, de jour comme de nuit, sous la pluie ou le soleil, dans la brume douloureuse d'un enterrement. Elle nous a ouvert sa porte, a fait de sa maison et des siens, notre refuge pour toute la vie. Lui rend on assez de tout l'amour qu'elle nous portent ? Lui est on suffisamment dévouée ? L'aime t on de la bonne façon ? L'écoute t on suffisamment, alors qu'on ne semble ne jamais l'entendre ? Aura t on un jour, les épaules comme elle ? Serons nous digne un jour de prendre le relais de son âme,

dont la beauté éclairera le Monde bien après nous.


Elle vie, et vie encore, dans sa main un livre saint pour affronter la Mort. Dans les couloirs de sa vie hardcore, Elle rie, veut, doit, rire encore. Des coups de poignards qu'elle a pris dans le cœur,

le jour où on lui a planté dans le corps. De la brisure des esprits, qui dans la folie t'emmène. Elle puise le sens de ses épreuves dans sa croyance, lutte pour ne pas perdre de vue ses espérances. Elle montre chaque jour que de Dieu fait, la force de l'âme en peine. Celle qui se relève de ce qui l'écrase, celle qui tente de tirer les enseignements du pire, même des gouttes de sang.. Elle n'est pas toute blanche, parfois, sa noirceur s'éveille. Dans le brouhaha de la vengeance, elle lutte pour confier son âme à Dieu et aux destins dont il est créateur. Ses larmes, ses cris, sa peine, inondent mon âme, au souvenir de cette nuit. Puise souvent dans sa force, et pries pour elle souvent. Elle, devant qui j'étais à genoux, la nuit où le fils, s'est en allé sous ses pieds...



Il y a celle qui voudrait que le livre tout entier trop usé de douleur, cesse de s'écrire. Dans une histoire qui construit et qui détruit, parcours en tâché de guerre et d'exil, la solitude de la presque orpheline, privée du père modèle, mort pour la Nation qui les avait recueillis, sans jamais trop les respecter. Elle oublierait presque qu'elle fut exilée avant d'être reçue, s'en voudrait presque de soulever à leurs yeux leurs ignominies. Je la regarde là, non sans peine, asservie de l'histoire que les vainqueurs ont décidé d'écrire. Mère avant l'heure, elle élève, éduque et protège les siens mais... Elle s'est effondrée un jour de juillet.Où le temps,s'est arrêté à jamais . Perdue dans la tempête de la douleur que provoque la perte de l'enfant, s'est installé le prisme. Devenue à jamais ombre d'elle même, fantomatique. Devenue celle, dont les yeux ne verraient plus jamais tout à fait. Reine du paraître, la bienséance et de tout ce qu'on cache au Monde de soi. Elle impose son rôle aux autres, leur apprend à sortir de soi. Ne les écoute, ou ne les entend pas. Elle est perdu dans le brouillard, emmêlée de tout ce qui l'a fait souffrir. Et qui pourrait jeter la pierre. A celle qui a construit dans sa destruction,

donnée des tors à nos raisons, montrée la voix à nos explosions. Fait de nous, ceux qui sont, nous qui savons.


Elle, c'est l'ancienne, par toutes les streets du Monde. Elle a le punch de l'âme qu'on a mainte fois punchée. De ce genre qui ne lâche jamais, comme les crocs du pitt, ne lâche pas leur prise. Les blessures ne quittent, mais ne volent pas l'âme. Maintes épreuves sur le chemin, ne brise pas les forcément les destins. Celle qui a élevé 3 Hommes, est à la fois père et mère, et tu t'y m'éprendrais à la largeur des épaules. J'aimerais qu'il la voit, comme je la vois. J'aimerais que jamais leur normalité ne la juge. La tête dans ses étoiles, elle retourne la Terre. Elle, qui seul devant Dieu se soumet. Aime être là et aussi là où on ne l'attend pas, Aime le Monde et ceux qui sortent de son cadre, comme on ne le penserait pas. Elle respecte et se fait respecter la daronne. Elle marche fièrement la Lionne, la chaleur du soleil avec elle,laissant derrière elle, devant les autres, les fantômes qu'elle aperçoit tous les jours dans son décors.


Elle, l'enfant d'ailleurs devenue enfant des blocs, un jour a l'air froid. Elle connaît les valeurs. La valeur des choses, la préciosité de ce que l'on a. Ce que lui a transmis sa mère, Femme courage arrivée là, en haut de sa tour, blessures aux corps, pleure. Pleure cette autre guerre là en bas, dans laquelle pourrait se perdre l'enfant. Mais, Grande sœur veille et couvre les arrières, Grande sœur bosse, rame, et cavale, sans oublier de vivre. Grande sœur gronde, mais rattrape. Elle est comme ça, et voudrait ne plus jamais avoir à voir,

les larmes de maman courage. Elle s'est construite là en bas, elle s'y connaît, S'est bagarrée là en bas , elle se connaît. Tu touche pas la famille, c'est tout, tu connais.


Elle, construit, depuis toujours, jour après jours, ces deux là qui, demain, seront des Femmes. Fais du mieux, avec ce qu'elle peut, et tout ce qu'elle arrive à se donner les moyens d'avoir. Les voir grandir, un peu chaque jour, depuis presque toujours. C'était si doux, et c'était si plein de vie. C'était si plein d'écoute, de dialogue, et de liberté. Sans trop comprendre les raisons, un mauvais jour tout à commencer à se briser. Lentement, on l'a vu s'enfoncer sous la Terre, plus lourde qu'elle, qui l'aurait presque étouffée. Elles ont lutté pour elle, ont tout essayé. Il y a des chemins que l'on ne fait que par soit même, des moments où on ne peut pas aider. Pour Elle, elles ont appris à accepter, la respecter, à prendre pour plus tard, et déverser dans leurs larmes le soir en silence, les mots qui faisait mal de son âme bouleversée. Elles ont pas lâchée. Aucune d'elles. Et ne lâchent toujours pas. Elles se battent toujours, tous les jours, toutes les trois. Elles avancent. On revoit peu à peu sur son visage le sourire, qu'on avait peur de perdre à jamais. Ça redeviendra doux, ça sera si plein de vie. Ce sera si plein d'écoute, de dialogue, mais avant tout vous serez libres.


Celles qui se battent pour plus grand qu'elles. Si grandes ces dames qui veillent sur leur Monde. Bien veille celle qui prévient, écoute, dit les choses et emmerde les tabous, Bien veille celle qui garantie d'avoir la main juste, la saisie et la tien jusqu'au bout. Du partage du savoir comme arme contre le Monde, l'épaule solide pour accueillir 1000 milliers de ses combats. De l'oubli de soi dans la vraie valeur de ce qui compte, Elles combattent pour ce qui est plus grand qu'elles. Plus précieux à leurs yeux que leurs âmes belles, elle est souvent bien seule la belle, celle qui a la maladie de ceux qui ont bien trop les pieds sur Terre.


Elle a déjà du bagou l'enfant. Elle est déjà là, a déjà une présence l'enfant. Nul ne pourrait la rater, et souvent elle sait vraiment pas comment le gérer. Elle se bagarre, dans tout , pour tout et avec tout le monde, fronce les sourcils et hausse la voix, mais voudrait te crier qu'elle aime. Elle se nourrie, du Monde et ses extravagances, rêve d'étoiles,de voyage et d'amour, dans ce qui ressemblerait à une danse qui jamais ne s'arrête. Déjà, elle s'intéresse, veut comprendre, veut entendre, même si elle ne comprend pas. Elle veut voir, veut savoir, Et voudrait qu'on lui explique, déjà de sa hauteur le Monde l'interroge et la tourmente, faut l'armer là, l'armer vite, Elle, l'espoir de demain. Elle rigole, me regarde, me hausse les sourcils, elle taquine, me supporte et voudrait me crier qu'elle aime.


Elle, pilier de toutes les saisons. La Femme est digne et marche, fière. Fille, Soeur, Femme et mère sur le toit du Monde Fille, Soeur, Femme et mère et le poids du Monde. La branche plie mais ne brise jamais, L'arbre s'est construit de lui même, il a les racines solides. Dans les peurs et dans les moments de doute reste sur le bord de la route pour mon regard droit dans le sien qui lui dira que tout ira bien.


Un peu d'elle par ci un peu de l'autre par là, un petit mélange de celle-ci et puis de celle là, elle se trouveront là où elles sont et même là où on ne les croit peut être pas.

Les Femmes qu'elle aime sont toutes des battantes, Elles le sont chacune à leur manière, à tous les temps. Dans celui qui passe, ou sous celui qu'il fait, Elles bravent la vie avec ce qu'elles sont, elles bravent la vie avec ce qui les font.


Un peu de moi, pour ce qu'elle sont elles.


Ben's

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